à propos
Clémentine Chapron
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Vienne, août 2021, pendant le tournage du clip de Wail pour Aux Portes
Cinéaste et artiste plasticienne, c'est en 2018 durant mon Master Cinéma "Réalisation et création" à l'Université Paris 8 que j'ai commencé à faire des films expérimentaux en super 8. Ce médium a été pour moi un moyen de toucher à la matière, de faire de l'art plastique avec les moyens du cinéma. Mon film d'études, Si proches, une fiction expérimentale, a été projeté dans différents festivals en France et à l'étranger et j'ai depuis réalisé plusieurs films, dont Obscurités pour le danseur Camille Guibert et un documentaire expérimental sur le théâtre RockOpera Praha, lors d'un séjour de trois mois en République Tchèque. J'ai également tourné plusieurs clips musicaux en France et en Autriche.
Je travaille aujourd'hui très souvent à même le film, pratiquant la peinture et le collage sur pellicule, cherchant à donner à voir davantage de matière. Mon film Colours & flowers for scratches a été réalisé d'après cette technique, tout comme une partie de mon prochain projet, Des fleurs pour mon père. Pour ce film, j'ai développé de vieux films Kodachrome 40 périmés dans du café, avant de les peindre et d'y coller des pétales de fleurs. Car au-delà de l'aspect plastique de ma pratique du cinéma, je cherche aussi à travailler davantage en harmonie avec la nature. J'ai commencé à utiliser directement des plantes sur l'émulsion argentique lors d'un atelier de phytographie sur papier photo en 2021. Je produis depuis des phytogrammes que j'expose et vends lors d'événements, mais aussi en ligne. Je commence également à développer la technique sur film et propose des ateliers autour de ces pratiques.
En parallèle de mon travail de l'argentique, je crée depuis une dizaine d'années des collages papiers découpés à la main. Ils étaient pour moi au départ un moyen de donner une vision d'ensemble de mes projets de films en devenir. Aujourd'hui, il s'agit d'une pratique à part entière, qui me permet de créer de nouveaux mondes, psychédéliques, oniriques, tout en travaillant avec des matériaux déjà existants. J'expose également ces collages et les vends sur différents événements, ainsi qu'en ligne, et propose régulièrement des ateliers.
S'il y a dans ma démarche une envie de plasticité, il y a surtout la volonté d'un retour à l'artisanat et une nécessité de mieux produire, de moins consommer. Mon travail s'articule autour d'une économie et d'une écologie du cinéma : faire des films en pellicule et donc moins tourner, faire des films sans caméra, utiliser des matériaux obsolètes, périmés, anciens et donc déjà produits. Au fil du temps, cette économie s'est transformée en un désir, une vision politique de l'art, du cinéma.
Je travaille aujourd'hui très souvent à même le film, pratiquant la peinture et le collage sur pellicule, cherchant à donner à voir davantage de matière. Mon film Colours & flowers for scratches a été réalisé d'après cette technique, tout comme une partie de mon prochain projet, Des fleurs pour mon père. Pour ce film, j'ai développé de vieux films Kodachrome 40 périmés dans du café, avant de les peindre et d'y coller des pétales de fleurs. Car au-delà de l'aspect plastique de ma pratique du cinéma, je cherche aussi à travailler davantage en harmonie avec la nature. J'ai commencé à utiliser directement des plantes sur l'émulsion argentique lors d'un atelier de phytographie sur papier photo en 2021. Je produis depuis des phytogrammes que j'expose et vends lors d'événements, mais aussi en ligne. Je commence également à développer la technique sur film et propose des ateliers autour de ces pratiques.
En parallèle de mon travail de l'argentique, je crée depuis une dizaine d'années des collages papiers découpés à la main. Ils étaient pour moi au départ un moyen de donner une vision d'ensemble de mes projets de films en devenir. Aujourd'hui, il s'agit d'une pratique à part entière, qui me permet de créer de nouveaux mondes, psychédéliques, oniriques, tout en travaillant avec des matériaux déjà existants. J'expose également ces collages et les vends sur différents événements, ainsi qu'en ligne, et propose régulièrement des ateliers.
S'il y a dans ma démarche une envie de plasticité, il y a surtout la volonté d'un retour à l'artisanat et une nécessité de mieux produire, de moins consommer. Mon travail s'articule autour d'une économie et d'une écologie du cinéma : faire des films en pellicule et donc moins tourner, faire des films sans caméra, utiliser des matériaux obsolètes, périmés, anciens et donc déjà produits. Au fil du temps, cette économie s'est transformée en un désir, une vision politique de l'art, du cinéma.
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