à propos
Clémentine Chapron

Vienne, août 2021, pendant le tournage du clip de Wail pour Aux Portes
Née en 1994 dans l’ouest de la France, c'est en 2017 que je me spécialise dans la réalisation en intégrant le Master “Réalisation et création” de l'Université Paris VIII. J'y réalise mon premier film, Si proches, qui a depuis été sélectionné dans différents festivals, en France et à l'étranger.
C'est durant ce Master que j'ai découvert le cinéma que j'aimais, et surtout celui que je voulais faire. Mon envie est de tendre vers les arts plastiques par les moyens du cinéma. Par conséquent, mes recherches consistent à donner à voir de la matière, des textures. C'est pour cette raison que j'ai commencé à tourner en super 8 et que j'utilise uniquement ce médium aujourd'hui. Peu à peu, je découvre et apprivoise ses spécificités : le grain si particulier de ce type de pellicule, un certain flou, les différentes vitesses de la caméra, la manière dont la lumière est captée sur la pellicule.
Filmer en super 8 nécessite une approche différente de celle du numérique. Et c'est l'une des raisons pour lesquelles j'utilise ce médium. J'aime cette économie de moyens dû à la préciosité du temps sur la pellicule. J'aime le fait que ce processus prenne du temps, du tournage au développement, jusqu'à la numérisation et le montage, ne pas être dans la surproduction d'images. J'aime aussi travailler avec mes mains, à la manière d'un artisan lorsque je peux développer moi-même mes films. J'aime l'aspect imprévisible de ce médium et les accidents que l'on peut découvrir à la projection. Accepter les accidents et composer avec, tant que possible, fait partie de ma démarche artistique.
Au-delà de l'aspect tactile de mes expérimentations filmiques, il y a un aspect poétique et personnel. Il s'agit de faire de la poésie visuelle, mais aussi sonore. J'utilise souvent le fait que ma caméra soit muette pour recréer entièrement des ambiances, jouer de décalages. L'aspect personnel intervient du fait que la plupart de mes projets naissent de textes intimes que je retranscris parfois en voix-off. J'aime aussi filmer les gens qui m'entourent, qui font mon quotidien, afin d'en souligner la beauté, ces détails qui me touchent.
Depuis mon premier film, j’ai réalisé d’autres essais expérimentaux, clips musicaux et documentaires en lien avec le spectacle vivant. Si je travaille la plupart du temps en France, j’ai aussi eu l’occasion de travailler à Prague et à Vienne en 2021. Cette dimension européenne est très importante pour moi et j’espère être de nouveau amenée à travailler à l’international dans les années à venir.
C'est durant ce Master que j'ai découvert le cinéma que j'aimais, et surtout celui que je voulais faire. Mon envie est de tendre vers les arts plastiques par les moyens du cinéma. Par conséquent, mes recherches consistent à donner à voir de la matière, des textures. C'est pour cette raison que j'ai commencé à tourner en super 8 et que j'utilise uniquement ce médium aujourd'hui. Peu à peu, je découvre et apprivoise ses spécificités : le grain si particulier de ce type de pellicule, un certain flou, les différentes vitesses de la caméra, la manière dont la lumière est captée sur la pellicule.
Filmer en super 8 nécessite une approche différente de celle du numérique. Et c'est l'une des raisons pour lesquelles j'utilise ce médium. J'aime cette économie de moyens dû à la préciosité du temps sur la pellicule. J'aime le fait que ce processus prenne du temps, du tournage au développement, jusqu'à la numérisation et le montage, ne pas être dans la surproduction d'images. J'aime aussi travailler avec mes mains, à la manière d'un artisan lorsque je peux développer moi-même mes films. J'aime l'aspect imprévisible de ce médium et les accidents que l'on peut découvrir à la projection. Accepter les accidents et composer avec, tant que possible, fait partie de ma démarche artistique.
Au-delà de l'aspect tactile de mes expérimentations filmiques, il y a un aspect poétique et personnel. Il s'agit de faire de la poésie visuelle, mais aussi sonore. J'utilise souvent le fait que ma caméra soit muette pour recréer entièrement des ambiances, jouer de décalages. L'aspect personnel intervient du fait que la plupart de mes projets naissent de textes intimes que je retranscris parfois en voix-off. J'aime aussi filmer les gens qui m'entourent, qui font mon quotidien, afin d'en souligner la beauté, ces détails qui me touchent.
Dans ma démarche de recherche de plasticité, j'ai également eu envie de travailler directement à même la pellicule. J'ai participé à différents ateliers afin de m'initier à ces pratiques et je continue depuis d'étoffer ce travail de recherche à travers la peinture et le collage sur pellicule, la technique de phytographie et prochainement, le développement au Caffenol.
Depuis mon premier film, j’ai réalisé d’autres essais expérimentaux, clips musicaux et documentaires en lien avec le spectacle vivant. Si je travaille la plupart du temps en France, j’ai aussi eu l’occasion de travailler à Prague et à Vienne en 2021. Cette dimension européenne est très importante pour moi et j’espère être de nouveau amenée à travailler à l’international dans les années à venir.